Un spectacle médiatique dénoncé par l’opposition
Le porte-parole et secrétaire local de Nueva Canarias-Bloque Canarista (NC-BC) à Telde, José Luis Macías, est sorti du silence pour répondre aux déclarations du maire, Juan Antonio Peña, et du président de Municipalistas Primero Canarias, Óscar Hernández, concernant des rumeurs malveillantes de motion de censure dans la municipalité. Face à cette situation, la formation politique a exprimé sa dénonciation et sa condamnation les plus fermes concernant ce qu’elle qualifie de “spectacle médiatique bochornoso” (honteux) monté par Juan Antonio Peña ces derniers jours avec le soutien d’Óscar Hernández. “Tous deux mentent et seront démasqués par les citoyens”, affirme le parti.
Deux ans et demi de gestion qualifiée de “culebrón populiste”
Nueva Canarias critique le fait que M. Peña ait consacré ces deux années et demie à transformer la politique municipale en un “culebrón” (feuilleton) populiste et médiatique, mentant constamment pour masquer son manque de leadership et l’absence de feuille de route pour la ville. Le parti accuse le maire de cacher aux habitants qu’il a plongé l’administration municipale dans “la plus absolue décadence organisationnelle et institutionnelle, la désinvolture et l’abandon”, un état de fait qui serait, selon NC-BC, facilement vérifiable.
Cette dégradation se manifesterait concrètement par l’état d’abandon des rues, des parcs, des routes, des infrastructures sportives, des trottoirs et des espaces publics. Elle se traduirait également par un manque de réponses et de solutions de la part des services sociaux, ainsi qu’une “incapacité désespérante” à résoudre les procédures administratives, qui exaspéreraient les habitants, même pour des démarches simples.
Une motion de censure “fantôme” inventée pour se maintenir au pouvoir
Le parti accuse par ailleurs le maire de Telde d’avoir “inventé de toutes pièces” une prétendue motion de censure dans le but de le déloger du pouvoir. Cette affirmation, selon NC-BC, a surpris les autres formations politiques, y compris celles de sa propre majorité, et “a été catégoriquement démentie depuis le début car elle manquait totalement de crédibilité et de fondement”. La formation locale souligne que Juan Antonio Peña, “dépassé par son incapacité manifeste à gouverner efficacement Telde, a tenté, une fois de plus, de tromper nos concitoyens avec une prétendue motion de censure”.
Cette manœuvre serait, selon l’opposition, une façon pour le maire de faire étalage de son “victimisme pathologique” bien connu et de tenter de dissimuler son inaptitude, en cherchant à détourner l’attention des citoyens de sa “très mauvaise gestion”. NC-BC critique aussi le fait que le maire ait évoqué cette motion de censure “inventée” dans un média. “Il semble logique de penser que la motion de censure fantôme est plus désirée que redoutée par Juan Antonio Peña lui-même”, assure le parti.
Le bilan accablant de la municipalité selon Nueva Canarias
De son côté, Nueva Canarias à Telde a détaillé ce qu’elle présente comme la réalité “invariable et avérée” de la commune. Elle évoque l’absence de revêtement asphalté de nombreuses rues, des travaux non exécutés, des plages fermées, la perte de subventions, et des prestations non versées aux Services Sociaux. Pour le parti, “l’invention d’une motion de censure inexistante et les déclarations continues de Juan Antonio Peña, rejoint maintenant par Óscar Hernández qui tente de discréditer Nueva Canarias, sont la preuve la plus claire que ce gouvernement a perdu le cap et la crédibilité”.
Des accusations jugées absurdes étendues à d’autres communes
Enfin, le parti a rappelé que les dirigeants de Primero Canarias accusent Nueva Canarias d’être à l’origine des motions de censure dans les municipalités de Santa María de Guía, San Mateo, Valsequillo ou Agaete. NC-BC rétorque que cette affirmation est infondée. “Par exemple, à San Mateo, cette affirmation supposerait que Nueva Canarias a impulsé une motion de censure contre elle-même, puisque avant cette motion, elle faisait partie du gouvernement, et après celle-ci, elle est passée dans l’opposition, ce qui démontre le caractère absurde de l’affirmation”, conclut le communiqué.


