Une révolution dans la mobilité urbaine
Le mois de janvier 2026 marquera un tournant pour la mobilité dans les îles Canaries. Non seulement la balise lumineuse V-16 deviendra obligatoire pour signaler un véhicule en panne, mais l’une des modifications réglementaires les plus significatives entrera également en vigueur : l’obligation d’assurance pour les trottinettes électriques et certaines catégories de vélos à assistance électrique.
Quels engins sont concernés par le changement ?
La Direction Générale de la Circulation (DGT) distingue deux types de vélos électriques. Les EPAC ou pedelec, les plus courants, disposent d’un moteur d’une puissance maximale de 250 watts et sont limités à 25 km/h. Ils sont assimilés à des bicyclettes classiques et ne nécessiteront donc pas d’assurance obligatoire.
En revanche, les Speed Pedelecs, capables d’atteindre 45 km/h, entrent dans une catégorie différente. À compter du 2 janvier 2026, ils devront être immatriculés, enregistrés et leurs propriétaires devront souscrire un assurance de responsabilité civile.
L’assurance obligatoire pour la majorité des trottinettes
La grande majorité des trottinettes électriques, classées comme Véhicules de Mobilité Personnelle (VMP), seront également soumises à l’obligation d’assurance. Selon le Règlement Général des Véhicules, un VMP est un engin à une ou plusieurs roues, conçu pour une seule personne, propulsé par un moteur électrique et dont la vitesse est comprise entre 6 et 25 km/h.
Où et comment circuler ? Les règles à respecter
La DGT rappelle les règles de circulation en vigueur pour ces engins. Il est strictement interdit de les utiliser sur les trottoirs, les zones piétonnes, les traversées, les autoroutes, les voies rapides, les routes interurbaines et dans les tunnels. Leur circulation n’est autorisée que sur les chaussées désignées par les arrêtés municipaux. En l’absence de réglementation locale, ils peuvent emprunter toute chaussée en zone urbaine.
Les utilisateurs sont soumis aux mêmes limites d’alcoolémie et à l’interdiction de conduire sous l’emprise de stupéfiants que les autres conducteurs.
Certification et enregistrement : un calendrier à connaître
La DGT insiste sur un point crucial concernant l’acquisition d’un VMP : “Les VMP commercialisés à partir du 22 janvier 2024 doivent être certifiés pour leur usage. Ceux commercialisés jusqu’au 21 janvier 2024 pourront circuler jusqu’au 22 janvier 2027 même sans certificat. Passée cette date, seuls les VMP disposant de la certification pourront être utilisés.”
Il sera obligatoire d’obtenir un certificat de circulation, de procéder à l’inscription au registre public de la DGT et d’apposer sur le véhicule une étiquette identifiant le numéro d’enregistrement attribué.
Délai d’adaptation et sanctions en cas d’infraction
Les utilisateurs bénéficient d’un délai pour se mettre en conformité. Ces nouvelles obligations ne devront être respectées qu’à partir du 2 janvier 2026. Passé cette échéance, tout contrevenant s’exposera à des amendes pouvant aller de 200 à 1 000 euros.


