Une situation de crise familiale à Telde
La Police nationale espagnole est intervenue le 28 novembre dernier dans une habitation de Telde, sur l’île de Gran Canaria, pour mettre fin à une situation extrêmement tendue. Un homme, faisant l’objet d’un mandat de recherche, de détention et d’incarcération, s’était enfermé dans le domicile familial où il retenait ses parents contre leur gré.
Des menaces et une violence extrême
Selon un communiqué de la police, l’individu a proféré de graves menaces et a fait preuve d’une attitude extrêmement violente. Les agents se sont rendus sur place après avoir reçu un signalement alertant de sa possible présence dans le logement. Sur les lieux, ils ont contacté la mère, qui a confirmé que son fils se trouvait aux alentours, malgré une ordonnance d’éloignement en vigueur à son encontre pour des faits de violence domestique.
Barricadé avec une menace d’explosion
Alors que les policiers effectuaient leurs vérifications, l’homme est apparu à une fenêtre et s’est mis à crier. Il a déclaré avoir pris les clés de la maison et qu’il ne laisserait pas ses parents sortir. À ce même moment, il a menacé de faire exploser une bonbonne de butano (gaz butane) si les forces de l’ordre tentaient de pénétrer à l’intérieur, maintenant ainsi ses parents en otage.
Négociation et mise en sécurité des victimes
Pendant l’intervention, l’homme a insulté et menacé à plusieurs reprises les agents, allant jusqu’à monter sur le rebord de la fenêtre avec l’intention de se jeter dans le vide. Face à son état d’agitation évident et à son refus total d’obéir aux instructions, le protocole approprié a été activé via la salle du 091, et la présence d’un négociateur spécialisé de la Police nationale a été demandée. Les pourparlers se sont prolongés pendant plus d’une heure et ont finalement permis de convaincre l’homme de laisser sortir ses parents, qui ont été immédiatement mis en sécurité.
Arrestation et motifs de la détention
Après avoir confirmé la disposition des lieux, les agents ont préparé l’accès au domicile pour procéder à l’arrestation. Peu après, et après plusieurs tentatives infructueuses d’ouverture, l’homme a finalement accepté d’ouvrir la porte de son plein gré. Les policiers ont procédé à sa maîtrise en toute sécurité, constatant qu’il présentait des traces de sang sur plusieurs parties de son corps, sans que l’origine précise des blessures ne soit établie sur le moment. L’individu a été informé des motifs légaux de son arrestation : une réclamation judiciaire en cours, un délit de séquestration arbitraire et un délit de violation de condamnation pour non-respect de l’ordonnance d’éloignement.


